Biens atypiques avec terrasse sinon rien. FIGARO MAGAZINE Spécial Immobilier par ALEXIE VALOIS 24 septembre 2011

Pour profiter toute l’année de moments de détente au grand air, tout en restant chez soi , un bel espace extérieur est pour de nombreux acquéreurs un critère incontournable. Encore faut-il, à Marseille savoir le dénicher.

Ces biens sont rares, mais pas introuvables. « Dans l’hyper-centre de Marseille, il y a beaucoup de rez-de-jardin avec dépendances. Aménagées, elles deviennent une chambre d’amis, ou un studio pour l’ado de la famille. Les grands appartements avec terrasse en dernier étage sont moins faciles à trouver » explique Anne-Patricia Lesage de l’agence Terrasse en ville. Elle a longuement observé l’architecture de sa ville d’adoption et a lancé en 2008, avec Stanislas Brunet, une agence immobilière spécialisée.

Le point commun de leur sélection : l’accès à l’extérieur. Maisons avec terrasses, jardins, cour ou patio ; appartements
ouvrant sur un vrai espace à vivre –pas un balcon– parfois une « tropézienne », aménagée en creux dans la toiture. « Selon notre charte, 2 m de profondeur et 12 m2 sont un minimum. Nos clients sont des épicuriens qui veulent un extérieur en jouissance exclusive qu’ils aménageront en faisant parfois appel à un paysagiste. Beaucoup sont originaires du Nord, et travaillent à Marseille suite à une mutation » précise-t-elle. ….. suite sur plus de Photos……

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Il existe aussi des biens exceptionnels : « Nous avons récemment vendu dans le 5è arrondissement, un penthouse avec 115m2 habitables, et en terrasse 55 m2 avec piscine 500 000 € » , relate Anne-Patricia Lesage. Elle déniche
parfois des habitations créées dans des locaux professionnels, comme cette ancienne imprimerie réhabilitée en loft, agencé comme une maison de ville sur deux niveaux, avec un jardin de 50 m2 et une terrasse de 32 m2 (vendue 618 320 €).

Pourtant, un extérieur n’est pas forcément synonyme de paradis. Des écueils sont à éviter : le manque de luminosité l’hiver de certains appartements en rez-de-jardin ; le bruit et la pollution des voies passant à proximité ; et enfin l’illégalité. « À Marseille, des terrasses sont souvent créées sans être déclarées. On doit pourtant recueillir l’accord des copropriétaires de l’immeuble et celui des services publics. En amont de la commercialisation au plus tard entre le compromis et l’acte de vente nous veillons à mettre le dossier d’au torisations aux normes. Cela évite une dévaluation du bien en cas de revente» explique la spécialiste. La liste des acquéreurs en attente est si longue, qu’un bien avec extérieur, au prix du marché, part dans la journée…

ALEXIE VALOIS
FIGARO MAGAZINE Spécial Immobilier par ALEXIE VALOIS 24 septembre 2011

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